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L’Histoire

L’Hippodrome
L’Histoire
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L’Histoire

L’histoire de l’hippodrome est intimement liée au développement des Bains de Mer sur la Côte de Beauté. Au XIXème siècle, les stations balnéaires connaissent un essor touristique conséquent grâce à l’arrivée du train qui déverse les touristes parisiens. Royan devient « Terre des plages de l’Océan » indique le journal « Le Temps » en 1895 grâce aux nombreuses activités proposées « courses de chevaux, régates, tirs aux pigeons,… » peut-on encore lire dans ce même journal. C’est d’ailleurs sur la plage de la Grande Conche qu’ont eu lieu les premières courses hippiques de Royan en 1864.

Un siècle plus tard, au début des années 1960, le champ de courses est transféré à La Palmyre, commune des Mathes, sur un site qui leur est spécialement dédié. Progressivement, les infrastructures se développent. Tout d’abord, la buvette et l’ancien pesage en 1965 puis, sous la mandature de Léon Nicolle, maire des Mathes, conseiller général et premier président de la Société des Courses, également grand-père de l’entraîneur François Nicolle,  les tribunes sont inaugurées, le 10 août 1980.

Le centre d’entraînement compte, à cette époque, un seul entraîneur. Peu à peu, de grands noms rejoignent les terres de La Palmyre : Guillaume Macaire, Arnaud Chaillé – Chaillé, etc…

En 2010, Jean-Pierre Tallieu, alors président de la Communauté d’Agglomération Royan Atlantique, œuvre pour le rachat de l’hippodrome. Procéder à la modernisation des infrastructures devenues vieillissantes et par là-même conserver aussi bien les résidences des plus grands entraîneurs français mais aussi les classements de l’hippodrome en première catégorie, c’est-à-dire niveau national, pour le trot et en deuxième catégorie (niveau régional) pour le galop et les courses d’obstacles doit être réalisé sous l’égide de la CARA et rester ainsi dans le giron du territoire. Deux ans de travaux ont été nécessaires aux deux chantiers distincts, celui de la reconstruction et de la mise aux normes du centre d’entraînement et celui des locaux affectés au public et aux professionnels.

C’est ainsi qu’une magnifique enceinte à l’architecture moderne associant vitres et bois est construite. Elle abrite le cœur névralgique de l’hippodrome : vestiaires hommes et femmes, salle de presse, salle des commissaires, salle de pesage des jockeys, secrétariat et aussi un club house avec une terrasse offrant une vue imprenable sur les pistes sont ainsi regroupés au sein de cette structure. Une tour d’arrivée destinée aux juges, aux journalistes et au contrôle télévisé ainsi qu’un salivarium servant au contrôle anti-dopage des chevaux ainsi que des boxes de passage complètent l’ensemble des travaux.

Ces deux chantiers ont été confiés à l’architecte Claude Penloup, expérimenté dans la réalisation d’équipements équestres.

L’inauguration s’est déroulée le 28 juin 2013 en présence de Dominique Bussereau, ancien ministre de l’agriculture,  président du Conseil Départemental de la Charente-Maritime. Il porte depuis lors le nom d’Hippodrome Royan Atlantique.

Sa gestion est assurée par la Société des Courses Royan Atlantique, association loi 1901. Deux missions bien distinctes lui sont confiées : la maintenance et l’entretien des pistes d’entraînements au quotidien et l’organisation des réunions hippiques. Un conseil d’administration composé de 17 membres administre les intérêts de l’association. Il est soutenu également par 74 sociétaires dont une équipe fidèle de bénévoles qui participe activement au bon déroulement de la saison hippique.

Depuis mars 2019, Philippe Gadreau assure la présidence de la Société des Courses, assisté par 4 vice-présidents, Thomas Fourcy, Isabelle Gallorini, Dominique Luciani, Guy Vieuille et par une trésorière, Marie-Denise Biteau.

Gage de reconnaissance pour la qualité des pistes, l’Hippodrome Royan Atlantique accueille chaque année le Trophée Vert (course nationale Premium). Cette compétition de trot attelé est une suite d’épreuves qualificatives se déroulant sur quatorze hippodromes français, sélectionnés spécifiquement pour la qualité des infrastructures.