Centre d’entraînement
L’Hippodrome
Le Centre d’Entraînement
L’Hippodrome
La famille Tierce fut la première famille d’entraîneurs à s’installer sur les terres de l’hippodrome. Ce fut aussi la seule à travailler le trot.
Quelques entraîneurs vinrent fouler les pistes des Mathes mais c’est véritablement à l’arrivée de Guillaume Macaire, en 1989, que le centre d’entraînement a commencé à se développer. L’entraîneur français de galop et de courses d’obstacles tutoie les sommets depuis plus de vingt ans maintenant. Son palmarès compte sept Grands Steeple-Chases de Paris, de nombreux groupes I aussi bien en France qu’en Italie, en Angleterre, etc… ainsi que des dizaines de classiques. Il bat régulièrement le record d’Europe du nombre de victoires en obstacles sur une saison.
Il est rejoint par Arnaud Chaillé-Chaillé en 1992, non moins redoutable en terme de victoires. Un Grand Steeple-Chase, des classiques, il fait partie du top 5 des entraîneurs français.
Lors de la réhabilitation du centre d’entraînement, les deux entraîneurs ont pu bénéficier d’équipements de haute qualité appelant par là-même d’autres entraîneurs à bénéficier de cette enceinte.
C’est ainsi qu’en juin 2017, Thomas Fourcy, ancien jockey d’Arnaud Chaillé-Chaillé et spécialisé dans le pur sang arabe, rejoint l’hippodrome. En septembre de la même année, c’est au tour d’Isabelle Gallorini, fille du grand entraîneur parisien du même nom, d’y entraîner ses chevaux.
Ces quatre entraîneurs aux palmarès impressionnants apportent un rayonnement national sur l’Hippodrome Royan Atlantique. La manne financière dégagée par les gains de ces entraîneurs rejaillit sur les communes voisines.
Plus de 150 personnes sont employées à l’année, du simple lad au jockey d’expérience. Avec eux, ce sont des familles entières qui s’installent et vivent sur le territoire de la CARA et participent à l’expansion de la presqu’île.
Au-delà, c’est toute une économie secondaire qui bénéficie de cette influence. Plus de 320 chevaux sur le site nécessitent des soins alimentaires, pharmaceutiques, maréchaux-ferrants, vétérinaires, dentisterie, etc… Les jockeys, sportifs de haut niveau, ont eux aussi besoin de soins particuliers : ostéopathes, kinésithérapie, etc…
La Société des Courses n’est pas en reste et, pour maintenir la qualité des infrastructures, elle emploie 4 personnes à l’année. Entretenir les pistes de sable, entre chaque entraînement, quotidiennement, celles en herbe, entretenir le parc de 25 hectares, les équipements, demande une attention redoublée. L’élite exige l’excellence, la Société des Courses s’y emploie !